Coup d’œil dans le rétroviseur sur l’année écoulée.
Littérairement parlant, cette année fut assez riche.
En avril, il y aura eu la parution, très attendue, d’« Au-delà de David, mon témoignage sur l’après-vie, publié aux éditions Le temps Présent. 2èmelivre à trouver sa maison d’édition après des mois d’auto-édition… Cela fait plaisir et motive à poursuivre son travail d’auteur.
Cette heureuse publication fut suivie d’une dédicace à la FNAC en mai, la veille de la fête des mères. Date fixée selon les disponibilités du magasin à me recevoir en dédicace et qui ne fut sans doute pas des plus heureuses. Il y a mieux que d’acheter un livre sur les morts pour la fête de sa maman chérie. Néanmoins, grâce à de beaux articles sur le Dauphiné Libéré et sur La Bastide, quelques lecteurs sont venus se procurer un exemplaire et entamer avec moi une petite causette sur les perspectives d’avenir une fois trépassés. Le reste du temps, ce fut une expérience nouvelle et assez insolite que d’être exposée en plein magasin, aussi transparente qu’un mannequin de cristal, au milieu de la déambulation de gens intéressés à tout autre chose que de ce qui les attend, passés de l’autre côté. Saluons la bonne humeur du personnel de ce sympathique magasin qui m’aida avec humour à traverser ces instants de grande solitude.
En avril, j’allai de nouveau à la rencontre de mes lecteurs au salon du livre de Meximieux dans l'Ain . Deux jours merveilleux où je me suis sentie à ma place comme un poisson dans son aquarium. J’aime l’univers des salons, cette énergie maintenue ou débordante autour des livres. Qu’est-ce que l’on papote ! Autant avec le lecteur potentiel de passage qu'entre auteurs lesquels juste derrière, à droite ou à gauche de notre table, n'attendent que ça pour passer un moment entre deux clients et échanger sur notre passion commune... Le salon du livre est pour l'auteur presque aussi jouissif que la scène pour le comédien. Applaudissement en moins.
Et puis, en août, il y a eu la publication en auto-édition de mon recueil de nouvelles déjantées. Je les avais sous le coude depuis un certain temps, je me suis dis pourquoi pas. Je leur cherche toujours un papa.
Puis, je me la suis coulée douce.
Enfin rien de sensationnel. Si ce n’est la reprise d’un roman commencé il y a longtemps sur la multi-personnalité et mon éternelle recherche d’éditeur pour mes autres titres.
D’ailleurs en cette fin d’année, je crois, pour l’un, l’avoir trouvée. Publication probable pour 2019.
Mais ne vendons pas la peau de l’ours…