Dans ma série de thrillers aux héros psychologiquement atteints, je viens de terminer « La robe de Marié ». Vous aurez bien sûr remarqué la faute d’orthographe, c’est voulu.
Une fois de plus, Pierre Lemaître m’aura prise par surprise par ses rebondissements multiples. Bon, il y a quand même un que j’ai vu venir mais il faut avouer que le tout est plutôt bien orchestré et que mon œil averti d’écrivaillonne en a pris pour son grade.
C’est l’histoire d’une fille équilibrée, heureuse en ménage qui peu à peu devient folle. Et le plus terrible est qu’elle s’en rend compte. Elle oublie, confond des choses, des rendez-vous, perd des objets, les retrouve dans des lieux improbables. Bref, son quotidien devient peu à peu un enfer au grand désespoir de ses proches. Et il finit par se passer, dans les blancs de sa vie, des choses tellement horribles qu’elle doit se mettre en fuite…
Les pages de ce livre défilent au rythme de la cavale de Sophie où l’on est balloté entre réalité et paranoïa.
J’ai aimé ce roman subtil, rythmé où la brillante mise en scène fait que l’on ne s’ennuie pas une seconde. C'est malin, il fallait y penser. Bravo Maître Lemaitre.
J’ai aimé l’écriture, efficace, précise sans fioriture, très plaisante.
Je ne vous mets pas le quatrième de couverture car je trouve qu’elle dévoile trop de l’intrigue. Cela s’appelle « spoiler » anglicisme à la mode (même pas ! croisement bâtard entre l'anglais, par son radical, et le français !) et que je n'emploierai donc pas.
De ce fait, c’est consciemment que je vous ai très peu livré du résumé. Bonne lecture !
Et cette couvertur, waouh, elle en jette !