Alarmant ! Et je me demande si je ne vais pas prendre mes jambes à mon cou pour m’échapper d’ici. FB a envahi mon subconscient. Cette nuit, j’ai rêvé de FB !
J’ai retrouvé dans cet Au-delà, trois de mes « amis » auteurs. Pour l’une, Vanaly Nomain, cela ne m’a pas étonnée. Nous entretenons des rapports privilégiés à l’extérieur de ce réseau et nourrissons, chacune, deux mondes intérieurs qui cohabitent en toute harmonie. Mais pour les deux autres ? Damien Claire et Théo Theo Lemattre. Je n’ai rien contre ces charmantes et jeunes personnes (je me suis renseignée, tiens, on ne s’immisce pas dans mes rêves comme ca !), mais je crois n’avoir jamais échangé une phrase avec eux. Comme quoi, chers amis, méfiez-vous des messages subliminaux de votre fil d’actualité…
Dans ces limbes facebookiennes, je longeais une longue et large rivière qui traversait une campagne grisonnante. Tout au long, cachées par la végétation, étaient disséminées des fermes. Des fermes ! mots rassurants qui apportent leur petit côté « terroir » qui manque cruellement à cette virtualité.
En route, je me heurtais à un Damien, beau et brun (en âge cependant d’être un de mes fils). Fort souriant, il m’annonça avec des airs de conspiration : — Vous savez à qui appartient celle du fond, là-bas ? Vanaly Nomain ! D’un air blasé, je lui ai répondu que je le savais. Pourquoi à son avis, étais-je ici ? Lui-même en habitait une, comme tous les autres fermes abritaient un auteur.
Même chose plus loin avec Théo Lemattre. (qu’ils me pardonnent).
La suite est plus confuse. Pourquoi, dans les rêves, la précision narrative s’égare-t-elle pour accoucher d’un embrouillamini d’images et de situations tellement abracadabrantes qu’il est impossible de les raconter ? Pourquoi ne suivent-ils pas une trajectoire sensée, bon sang qu’on puisse en tirer quelque chose ?
Il y eut tout de même un tout petit passage dont je me souviens avant que cela parte en sucette inénarrable : mon mari passait par là en voiture. Il s’était mis à pleuvoir et j’étais trempée, j’ai profité de l’aubaine. En montant dans la voiture, je lui ai lancé : « Lorsque Vanaly montera (Tiens-donc, elle s’incruste, il était donc prévu que j’aille la chercher ?), je passerai à l’arrière car on a beaucoup de choses à se dire, tu feras le chauffeur de taxi ! »
Le dernier souvenir cohérent que je garde de ce rêve est l’ultime pensée existentielle qui me traversa à l’approche de la ferme. « Que me mettre sur le dos pour ne pas avoir l’air trempée comme une soupe ? ». Et c’est tout. C’est grave, docteur ?