J’ai deux amies facebookiennes que j’aime beaucoup. L’une se prénomme Dominique, l’autre Carmen, surnommée Carmencita. Sans être jumelles, ni même sœurs, (peut-être cousines), elles se ressemblent physiquement.
L’une est très petite, l’autre un peu plus grande, pas beaucoup plus.
Elles sont brunes toutes les deux mais ne portent pas leur raie du même côté.
L’une s’habille plutôt chic, avec quelquefois des trucs fleuris noirs et blancs mais je la soupçonne de porter des tenues plus décontractées une fois chez elle. L’autre, est plus provoquante, robe flamboyante unie, escarpins noirs sur talons de huit centimètres (probablement pour se grandir).
Quelquefois, elles se copient au point de vue vestimentaire. Surtout dans les salons quand elles sont invitées conjointement. Je ne sais pas qui pastiche l'autre. Carmen a été vue dernièrement arborant le même joli petit spencer genre chanel que celui que portait Dominique. Mais elle le portait avec moins de grâce et semblait plus stressée qu'elle malgré ses pendentifs dorés. Elle n’a d’ailleurs pas changé d’expression de toute la journée. On l’a voit quelquefois s’endormir sur une chaise, un livre rouge reposant sur sa robe verte. Cela vexe Dominique car il s’agit de « Bitume ».
L’une est assez volubile, l’autre est mutique.
Celle qui parle beaucoup est plus timide, celle qui se tait est plus extravertie. Championne de la gestuelle, de la mimique, de l’expression corporelle. Alors qu’elle n’ouvre jamais la bouche, tout son corps s’exprime et quand il ne le fait pas, Carmen manie pancartes et écriteaux mieux que personne.
Celle qui parle le fait dans des vidéos d'un débit saccadé. Ses propos sont cohérents et sympathiques.
L’une assure la promotion de l’autre d’une façon beaucoup plus efficace. Rien ne lui fait peur. Heureusement qu’elle est là à exhiber sans complexe ses pancartes « Bitume, ou l’enfer de la route », « Elle s’appelait Sonia Verjik », « Monstre »... Carmen arrête ! l’enjoint Dominique que les excès de Carmen gêne.
Sur son blog, "le blog de la petite espagnole", Carmen fait des chroniques. Elle a beaucoup de succès et a dépassé les 10 000 visiteurs. Fière de cette audience, il faut la voir esquisser quelques pas de flamenco en tirant sur sa robe, rouge et courte. Je l’ai trouvée vacharde à l’égard de Dominique qui sous un pseudo a écrit « Deux femmes à la fenêtre ».
Dominique emmène Carmen de partout où elle fait sa promotion. C’est Carmen qui traîne la valise rose. Je trouve que Dominique exagère un peu. Pas une pour rattraper l’autre…
Lorsque Dominique lit à haute voix, Carmen fait du tricot. De longues écharpes vertes pour Dominique. Lorsque l’intrigue est prenante, Carmen en lâche son tricot et se prépare pour sa chronique.
Moi, j’ai fini hier au soir le roman de Dominique Lebel « Un lundi au soleil » et j’ai beaucoup aimé.
Je viendrai vous en parler dans la semaine…