Je suis en train de lire "Le Colibri" roman de Sandro Veronisi : prix du livre étranger France Inter/Le Point et paru aux éditions Grasset. Un livre qui me faisait saliver d'avance depuis plusieurs semaines. Je caressais sa couverture avec fébrilité (heu, j'ai une kobo, mais bon...)
Eh bien, les amis, quelle déception ! Je pile à la 83ème page comme l'âne sur la route alors qu'il m'en reste deux centaines à lire et que l'espoir d'être captivée s'amenuise de minute en minute. Mais que m'arrive-t-il ? Que se passe-t-il entre mes neurones et ce roman qu'on m'a vendu comme étant "ample et puissant", "bouleversant", d' une virtuosité narrative époustouflante" et "d'une beauté absolue" ?
Un drôle d'oiseau que ce livre. On change d'époque à chaque chapitre, ce qui est plutôt déroutant et a de quoi me donner le tournis. Je suis dans l'incapacité de vous résumer ce que j'ai lu en 83 pages tant c'est décousu, éparpillé façon puzzle.
Alors oui, l'écriture est interessante et quelques passages ont réussi à me captiver grâce à elle. Mais l'histoire ? où Sandro Veronisi veut-il en venir ? C'est quoi, l'histoire ?
Un côté "trop fabriqué" qui m'a beaucoup dérangée. J'ai eu l'impression tout à coup de devenir ignare, bête à manger du foin tant ce que je lisais m'obscurcissait le cerveau.
Et puis, ces missives interminables adressées à un frère qu'on ne voit jamais...(yeux au ciel)
Ces inventaires d'un mobilier, avec prix et descriptif détaillé... (re-yeux au ciel). Une dizaine de pages échappées d'un catalogue, pour quoi faire ? on se le demande, puisque notre intention n'est pas de nous meubler, mais de pénétrer une histoire si tortueuse soit-elle.
Au secours ! La coupe est pleine.
Alors, de grâce, si je suis passée à côté de "ce premier chef-d'oeuvre de la littérature mondiale", dîtes-le moi... Que ceux ou celles qui l'ont lu et aimé se manifestent... Vraiment. Il me tarde de savoir.
Résumé :
Marco Carrera est le « colibri ». Comme l’oiseau, il emploie toute son énergie à rester au même endroit, à tenir bon malgré les drames qui ponctuent son existence. Alors que s’ouvre le roman, toutes les certitudes de cet ophtalmologue renommé, père et heureux en ménage, vont être balayées par une étrange visite au sujet de son épouse, et les événements de l’été 1981 ne cesseront d’être ravivés à sa mémoire. Cadet d’une fratrie de trois, Marco vit une enfance heureuse à Florence. L’été, lui et sa famille s’établissent dans leur maison de Bolgheri, nichée au sein d’une pinède de la côte Toscane. Cette propriété, qui devait symboliser le bonheur familial, est pourtant le lieu où va se jouer le drame dont aucun membre de la famille Carrera ne se relèvera tout à fait. En cet été 1981, celui de ses vingt-deux ans, se cristallisent les craintes et les espoirs de Marco qui devra affronter la perte d’un être cher et connaîtra un amour si absolu qu’il ne le quittera plus. Grâce à une architecture romanesque remarquable qui procède de coïncidences en découvertes, Veronesi livre un roman ample et puissant qui happe le lecteur dans un monde plus vrai que nature où la vie, toujours, triomphe.
« Le colibri de Sandro Veronesi est un chef-d’œuvre bouleversant. D’une beauté absolue jusque dans les moindres détails. » Corriere della Sera
Traduit de l'italien par Dominique Vittoz
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