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  • Photo du rédacteurmurielmartinellaauteur

Une journée magique !

Samedi dernier, ma dédicace à la FNAC a été un enchantement. J'étais accompagnée d'un show case mot anglais pour signifier un mini-concert promotionnel où un chanteur se produit dans un lieu ouvert au public lors d’une séance de dédicace. Génial ! J’avais craint un moment pour mes p’tites n’oreilles juste à côté mais je l’ai à peine entendu tant j’étais concentrée sur ce qui se passait devant ma table garnie de livres. Et du va-et-vient, il y en a eu. Ça n’a pas désempli !

Une superbe journée où la chaise en face de moi n'est jamais restée vide plus de cinq minutes.

20 dédicaces de livre que j’ai écrites de ma blanche main. Pas une pareille ! toutes personnalisées ! Pas de quoi se provoquer une tendinite au poignet (quand on pense qu'un Levy dédicace environ 300 exemplaires dans une manifestation littéraire), mais mon propre record est battu ! (si j'oublie les 70 exemplaires du premier "Hôpital" vendus en 2 jours au salon l'Esperluette de Cluses en 2007, score jamais reconduit).

Sans compter les discussions à n’en plus finir surtout avec ceux qui n’achèteront rien.

Je les repère assez vite. La lectrice (souvent une femme) qui déambule les yeux vides dans la Fnac pour venir tuer le temps. Un sourire engageant de ma part et hop, la voici sur la chaise d’en face à me raconter sa vie. Ça va bien un moment, mais je ne suis pas venue pour ça (sourire). La misère du monde, je ne la veux pas sur mes p’tites épaules. Alors je tends un flyer comme une bouée de secours à la première personne qui passe. Si celle-ci est intéressée, c’est le jeu de la chaise musicale, la désœuvrée est forcée de s’en aller, tandis que l’intéressée prend sa place… (et sous la musique d’Etienne Daho !)

Je ne sais pas ce qui s’est passé. Mon livre « hôpital, bruits de couloir » placé entre mes mains sur la grande affiche devant mon stand attirait comme des abeilles sur du miel infirmières et aides-soignantes. Elles étaient toutes là. A croire que l’hôpital d’Aubenas en son entier était de sortie ce jour-là. (j’ose espérer que certaines sont restées à travailler !)

Toutes n’achetaient pas. Il y avait celles qui avec un sourire amusé tournaient les pages en se reconnaissant potentiellement « C’est sûr qu’il y a de quoi écrire un livre ! » et celles qui s’en détournaient avec écœurement « Oh, je ne vais pas le lire, j’aurais l’impression d’être au

boulot ! ».

Quant à « Au-delà de David », il a eu son petit succès aussi. Je ne peux jamais totalement m’en réjouir. J’ai du mal avec ce livre-là car il fait pleurer les gens et concerne les endeuillés, c’est normal. Et qui n’est pas endeuillé de quelqu’un ?

Me voilà comme une éponge à recevoir les confidences de personne qui ont perdu un être cher et qui vont rechercher dans ce livre la réponse à leurs questions ou quelque réconfort. Je dois à chaque fois mesurer mon empathie pour ne pas me retrouver en pleurs comme la personne en face de moi. Cela demande un certain contrôle et c’est difficile.


Oui, une bien belle journée pressentie dès mon arrivée lorsqu’une lectrice m’attendait déjà devant ma table pour ma première dédicace.

Une journée magique qui m'a donnée encore plus l'envie d'écrire et de partager.

Que cela fait donc du bien dans la vie d’un auteur… *



*(oui auteur définitivement au masculin. Ça ne dérange personne quand de Johnny on parle d'UNE idole, ou de Tom Cruise d'UNE star).





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